Juillet : des indemnités pour 18 000 passagers suite à retard, annulation ou modification de vol

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Credit image : 123rf.

Ce sont en tout 93 vols – vers et depuis la France – qui ouvrent droit, en juillet, à des indemnités pour leurs passagers en raison d’un retard de plus de 3h, une annulation ou une modification (vol avancé ou reporté).

En dépit de la persistance de fortes restrictions aux voyages internationaux et de la diminution globale du trafic aérien qui en découle, les compagnies aériennes ont globalement eu de grandes difficultés à respecter les dates et horaires fixés dans les billets vendus à leurs passagers.

Le Maroc, destination la plus impactée par les perturbations

Le Royaume connaît traditionnellement un accroissement brutal de son trafic aérien (retour au pays de sa diaspora et la fréquentation touristique internationale). Juillet 2021 n’aura pas échappé à la règle, le pays ayant assoupli les conditions d’entrée sur son territoire.

Conséquence : 31 vols entre la France et le Maroc ont été perturbés, soit le 1/3 du total des vols perturbés vers/depuis la France en juillet.

Les ¾ de ces perturbations France-Maroc sont liés à la seule compagnie Air Arabia. La filiale marocaine du groupe éponyme basé aux émirats arabes unis a fait passer un mois de juillet pour le moins délicat à ses passagers avec une forte récurrence de retards de plus 5h mais aussi d’annulations de vols de dernière minute. 13 perturbations de vols sont imputables à cette seule compagnie, au départ de CDG mais aussi de Lyon, Marseille ou encore Toulouse.

La Tunisie, 2ème malgré l’affaissement du trafic

La Tunisie n’est pas en reste, avec 13 vols vers/depuis la France indemnisables en juillet. Il s’agit d’une sévère contre-performance, compte tenu de l’affaissement brutal du trafic aérien tunisien consécutif au placement du pays sur liste sanitaire rouge française.

La compagnie nationale Tunisair comptabilise à elle seule 9 de ces 13 perturbations de vols, le reste allant aux low-cost Transavia et Nouvelair.

L’Outre-mer ferme la marche

La France ultra-marine arrive 3ème de ce classement mensuel, avec 12 vols indemnisables en juillet. Nous relevons notamment de fortes perturbations sur le trafic aérien inter-îles, les passagers d’Air Antilles ayant souffert de 6 vols fortement retardés.

Les passagers de l’axe Métropole- Outre-mer ont globalement été préservés du tumulte, ce qui ne doit pas faire oublier les quelques déboires de French Bee et Air Austral sur l’axe Paris – la Réunion.

Le trafic intérieur, logique 4ème

Le trafic aérien en France métropolitaine est logiquement soutenu cet été, conséquence à la fois de l’absence quasi-totale de restrictions aux voyages et de la volonté inédite des Français de passer leurs vacances « au pays ».

10 vols métropolitains (incluant la Corse) ont été perturbés en juillet, essentiellement sur les compagnies traditionnelles de ce marché que sont Air France, Easyjet et Volotea.

D’autres destinations impactées seront citées : l’Algérie (4 vols perturbés, tous sur Air Algérie), l’Italie (4 vols), l’Espagne (5 vols dont 3 imputables à Vueling) et la Grèce (5 vols dont 3 imputables à Transavia).

Au total et selon nos estimations, les compagnies aériennes sont redevables à leurs passagers d’un total de 6 millions d’euros d’indemnités, au seul titre du mois de juillet et pour le trafic aérien vers/depuis la France,

La liste des vols éligibles à indemnités est mise à jour quotidiennement dans notre calendrier des droits. Ce  dernier n’est pas nécessairement exhaustif, certains vols devant s’apprécier au cas par cas. Le passager n’y trouvant pas son vol est donc invité à contacter MTA Conseil pour étude de ses droits à indemnité.

Tous les passagers des vols mentionnés dans notre calendrier sont éligibles aux indemnités indiquées, quels que soient leur pays de résidence et leur nationalité.

Les passagers ont jusqu’à 5 ans après la date d’un vol perturbé pour entamer une procédure de récupération de leur indemnité.

Pour entamer leur procédure de récupération d’indemnités, les passagers sont invités à contacter MTA Conseil, qui fonde son action sur le règlement (CE) n° 261/2004 du Parlement européen et du Conseil du 11 février 2004.

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